#ILS ONT VOULU NOUS CIVILISER
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Les obscures raisons d'une saloperie
Coup de tonnerre, ce soir jeudi 21 novembre à 19 heures : Bouallem Sansal a été arrêté en Algérie. Inquiétude immense. Les lecteurs de ce blog savent mon admiration pour ce héros sans peur. Son dernier livre (''Le français, parlons-en !'') que nous commentions il y a peu, revisitait une fois de plus ce que sont devenus les rapports entre l'islam et la civilisation occidentale et, d'ailleurs, le reste du monde. Le ''blog'' que vous auriez lu ce soir ou demain était dans la ligne ''drôlatique'' : il attendra. Comme disent bêtement les nuls des chaînes main stream : ''Priorité au direct''.
Force est de constater que l'Occident, à force d'avoir refusé toute espèce de confrontation avec l'islam par une faiblesse inexplicable devenue pusillanimité, s'entête à le distinguer d'un soi-disant ''islamisme'' inventé de toutes pièces, dont le nom-même n'existe pas en langue arabe, ce qui prouve sa non-existence. C'est un concept creux, mais notre pays, suivi par d'autres, en est arrivé à un degré d'auto-flagellation tel que les issues possibles deviennent rares. Le résultat est là, devant nous, indiscutable mais pourtant toujours discuté par un gang de politicards et de ''maîtres-à-penser-de-traviole'' qui ont pris leur pays, leur histoire et leur origine en grippe –pour ne pas dire : en haine.
Arrêtons de nous laisser berner par ces prêcheurs de malheur : il y a des liens indiscutables entre les différentes sources de violence qui tourmentent –et trop souvent endeuillent-- notre pauvre pays, vraiment bien mal dirigé, si mal protégé, et ouvert aux vents du large. Un coup de couteau donné à un passant ici, une église incendiée ou vandalisée ailleurs, un attentat perpétré ou réalisé là-bas, ou des insultes proférés juste à côté... sont une seule et même manifestation d'une détestation voulue, organisée, planifiée, programmée. Les hordes de menteurs qui passent leur temps à réciter leurs petits livres rouges de fausses ''bonnes raisons'' toutes très mauvaises pour justifier l'injustifiable, sont assimilables à des ''agents de propagande''. Ou des ''collabos''.
Depuis quelques semaines, nous tournons autour du pot, et le nœud se resserre impitoyablement : même sans vouloir être provoquant ou ''paniquard'', il faut se rendre compte que nous sommes très engagés déjà au cœur d'une véritable ''guerre de civilisation'' entre un monde d'essence et d'inspiration catholiques (devenues ''chrétiennes'' au cours des siècles), si beau mais usé, fatigué et doutant de lui-même, et un monde qui se dit musulman mais trahit le Coran, et qui est, à l'opposé, ''sûr de lui et dominateur'' (pour reprendre une définition gaullienne qui, pourtant, était destinée à Israël).
Nous sommes les témoins (qui, trop souvent, regardent sans le voir le bouleversement planétaire auquel nous assistons) d'un combat à mort entre un modèle considéré parfait il y a quelques dizaines d'années encore mais qui est devenu depuis à la fois ''l'homme malade'' et ''l'homme à abattre'' de peuples décervelés, soi-disant ''à remplacer'' par un non-système mondialisé qui repose, en gros, sur le néant. Dans le viseur des volontaires-à-imposer-leur-nullité, notre ''modèle'', qui est fait de nos racines profondes, d'un art de vivre unique sous ses différences, et des principes moraux tous tirés de la révélation christique, fut elle revisitée, au fil des âges par des sources plus ou moins inspirées d'elle : la Renaissance, la Révolution française, les courants dits ''de Gauche'' et des références modernistes et progressistes, eux-mêmes enfants dévoyés du christianisme en train de sombrer dans la honte du progressisme et --pire encore-- du ''wokisme''.
Et comme pour tout rendre incompréhensible, une guerre qui n'ose pas dire son nom (et que des aveugles chroniques continuent à nier), d'un genre relativement nouveau , parfois dite ''guerre asymétrique'', entre des Etats d'un côté, identifiables et soumis à des règles même dans la guerre, et de l'autre côté, une hydre protéiforme et maléfique (qui se permet les pires horreurs, et hurle à la mort en cas de ''talion'' partiel)... soutenue par un ''cinquième pouvoir'' myope et malfaisant, la Presse, qui ne sait colporter que sa propre vision (NB : qui est plus sale que propre !) de ce qui serait bon a dire, à penser, à croire, à officialiser, d'après son catéchisme selon saint Marx et saint Méchencon.
Le refus de ces ''fabriques de l'opinion publique'' que sont les chaînes de télévision et les radios d'Etat de prononcer le mot ''islam'' (même revu et corrigé par le fameux suffixe ''-isme'' qui n'a aucun sens et ne correspond à rien, on ne le répétera jamais assez) dépasse l'entendement, et souligne l'amphigourie du chef de l'Etat qui ne peut en aucun cas se résoudre à appeler ''chat'' un chat et ''hydre mortelle'' une hydre mortelle, préférant des mots creux tels que ''radicalisation'' ou ''obscurantisme'', qui rendent toute analyse et tout plan d'action, mais aussi toute réconciliation, impossibles :''Mal nommer les choses, aurait dit Camus, c'est ajouter au malheur du monde''. (Petit rappel : on désigne par ''amphigourique'' un propos désordonné dont les phrases mal construites et le vocabulaire incertain n'aboutissent à aucun sens satisfaisant. De là : un discours confus, embrouillé et obscur.)
En fait, nous avons peur... Peur d'eux, peur de leur union systématique contre notre désunion chronique, et même, un peu, peur de nous-mêmes qui ne sommes même plus sûrs d'avoir raison de nous défendre, d'avoir un droit imprescriptible à vivre chez nous, dans les traditions qui sont les nôtres et que nous aimons tant, et à refuser des mœurs, des us et des coutumes qui non seulement ne nous conviennent pas du tout, mais qui sont ou seraient autant de punitions insupportables. Eux, à la même seconde, ne rêvent que de tuer du juif, du chrétien, du non-croyant et du athée, de l'occidental... ou simplement de ''planter du blanc'', comme à Crépol en novembre 2023, ou n'importe où ailleurs, avant et depuis.
Si nous voulons mourir et disparaître, il suffit de persévérer dans les comportements absurdes que des ''leaders'' sans cervelle, sans culture et sans colonne vertébrale, mais aveuglément soumis aux pires idées d'une Gauche devenue folle, nous imposent depuis des décennies. Continuons, ne nous révoltons pas, laissons-nous mener en bateau par les menteurs, laissons l'Algérie croire qu'elle pourrait avoir, même un tout petit peu, raison... et nous sommes foutus : ''C'est la chute finale'', au bout du chemin !
La faute de Bouallem Sansal ? Il a re-situé la querelle dite ''sahraouie'' entre le Maroc et l'Algérie dans le contexte qui est le sien, le vrai. Or toute vérité est insupportable aux tyranneaux dont les anciennes démocraties meurent de ne pas oser se débarrasser au nom de principes qui ne sont pas les leurs mais que la Gauche dévergondée brandit sans vergogne, pour mieux les prendre à leur propre piège... et les perdre.
Tu vas bientôt revenir parmi nous, 'Si Bouallem, au son aigu et joyeux des ''youyous'' de BouMerdès... et d'ailleurs. Le vice finit toujours par perdre devant le juste. Nous sommes avec toi, 'ya rhoya' et nous resterons vigilants tant que tu resteras confiné --sans la moindre raison, comme toujours, pour tous les confinements... véhicule de la seule bêtise des hommes au pouvoir.
H-Cl.
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Hier la journée a été TRÈS RICHE
J'ai plus ou moins raté mon oral de civilisation mais c'est pas grave parce qu'au moins c'est passé maintenant
J'ai donné mon CV et ma lettre de motivation pour Sevenoaks
J'ai passé beaucoup de temps avec mon amoureux, on a pris un petit déjeuner ensemble (bon vers 14h mais c'est un petit dej quand même, en plus ça faisait pas longtemps qu'il était réveillé), il a pas mal joué et on s'est préparés
C'est moi qui ai fait la cuisine hier soir, je lui ai préparé des pâtes (étonnamment ça faisait vraiment longtemps) et du coup j'avais préparé une petite sauce avec de la sauce tomate, les restes de champis, de l'oignon rouge et puis plein d'épices, c'était vraiment trop bon
C'était prévu que j'aille à la patinoire avec Pops et d'autres gens à 21h mais Fred commençait à 23h, je savais pas, du coup je leur ai dit que je viendrai un peu plus tard
J'ai voulu les attendre devant la patinoire mais c'était infini et il faisait froid alors on s'est rejoint directement chez Pops vers minuit, c'était un peu cringe ce moment là
Il y avait Pépin et Ferko, Jay et Ludo, et puis après il y a Morgane qui est venue avec garçon sympa qui s'appelle aussi Jason
JE DÉTESTE MORGANE ELLE ME MET TROP MAL A L'AISE ????
On a fini par décoller tant bien que mal pour aller à la barge avec Pepin, Pops et Jay
Mon dieu, je m'attendais archi pas à ça
Bon déjà la barge c'était vraiment cool pour une fois, il y avait du bon son. A un moment je sors fumer et il y avait un garçon assis sur le petit poteau, il me regarde et il sourit puis il me demande de lui raconter une anecdote
Il avait l'air vraiment super sympa et touchant alors je me suis assise et je lui ai raconté l'anecdote de la teuf, je lui ai demandé de me raconter une anecdote aussi et au final on a discuté super super longtemps
Il s'appelle Tom et il a 30 ans, si je me souviens bien je crois qu'il habite plus vraiment sur Troyes
On a beaucoup beaucoup parlé de littérature c'était trop chouette, on a parlé de la Voleuse de Livres avec son ami aussi
On s'est vraiment bien entendu et il a même décidé de me payer un verre "parce que je lis des livres et que c'est vraiment chouette"
Ça m'a vraiment fait plaisir de le rencontrer et d'avoir ces discussions
SEULEMENT
ENTRE TEMPS Y'A UN ZIGOTO QUI A BIEN BU (je crois) ET DONC
Je prends mon verre, je vois Jay
Jay commence a me bousculer gentiment pour rire, puis il me fait des guillis ????
Puis il me chope par la taille en se collant a moi et il me touche les seins ???
J'étais vraiment bien pétée mais j'étais pas à l'aise
Je pensais juste à mon amoureux
J'ai dit a Jay que c'était mort, qu'il ne se passerait pas quoi que ce soit mais on a continué à danser malgré tout
Et visiblement vu les messages que j'ai vu en me réveillant ce matin monsieur était vraiment deter pour avoir mon cul
"il reste quelque chose entre nous" PTDRRRRRR MDRRRRR ROULADE ARRIÈRE PIROUETTE
Après la barge on est rentrés chez Pops, je me rappelle plus vraiment du chemin mais je crois qu'on a croisé une fille avec une bombe de peinture et qu'on a graffé des coeurs <3
Chez Pops on a continué de boire encore un petit peu et puis Ferko et Pepin ont proposé de nous ramener en voiture Jay et moi
Entre temps mon amoureux m'avait envoyé plein de messages trop mims, il était prêt à venir me chercher à pieds pour être sûr que je rentre pas seule alors qu'il sortait du travail
Quand je suis rentrée c'était vraiment trop bien, j'étais tellement heureuse et soulagée de retrouver ses bras. Pendant la soirée la situation avec Jay m'avait un peu mis la pression mais bam là tout allait mieux et tout était trop chouette
Il avait même ramené de la pizza 4 fromages parce qu'il se doutait que j'aurais faim avec l'alcool etc
On s'est posés dans le canap et on a discuté et ris aux éclats pendant plus d'une heure et ensuite zou direction le groooos dodo
C'était une soirée marrante
(ah oui et aussi: apparemment j'ai dit à Fred hier soir (enfin ce matin du coup) que c'est Pops qui me l'avait donné et que c'est effectivement de la beuh bien qu'on ait un doute que ce soit du CBD, mais quoi qu'il en soit ça m'a fait tout drôle tout a l'heure d'ouvrir ma pochette et de voir l'équivalent d'un 30 balles sorti de nulle part 😂)
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Escale à Carthage
C'est mon premier voyage, j'ai quitté ma famille et leurs terres ingrates. Je suis le cadet, je n'aurai rien mais je suis costaud et curieux. J'ai traîné dans le port de Rhodes et aidé maintes fois aux chargements et déchargements des gaulos. Finalement ma chance est arrivée et j'ai embarqué pour Carthage.
Pas facile de prendre la cadence et de garder le rythme. Les premiers jours mes mains se sont couvertes d'ampoules mais je suis malin et solide. Maintenant je suis chef de banc et mes mains calleuses ne me font plus souffrir et aujourd'hui : la récompense, nous arrivons.
Lors des derniers changements d'équipes, à chaque fois, je suis monté sur le pont et, à chaque fois, le rivage se rapprochait, des maisons d'abord isolées puis constituées en hameau, annonçaient l'approche de la ville. Les oiseaux de mer sont légion et bruyants mais les bruits de la civilisation se font aussi entendre : roulement des roues, cris du bétail.
Nous avons longé une longue muraille défensive, derrière laquelle quelques tours élégantes dépassent et après un dernier virage nous sommes face au chenal. Encadré de grosse tour massive, il parait presque trop étroit pour notre bateau.
Les petites embarcations des autorités du port nous entourent et les soldats nous interpellent (enfin interpelle le patron du navire), le grincement sourd de la lourde chaine qui se déroule pour nous laisser le passage est impressionnant.
Les rameurs ont ralenti le rythme pour que le bateau ne s'engage qu'au moment voulu. J'aperçois derrière le goulot d'entrée des quais, des navires et le bruit des marchandises chargées et déchargées à grand renfort de cris ! Au fond un deuxième mur clôt ce port fabuleux.
J'ai hâte de débarquer !
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Veille de persécution (seconde partie)
Le bilan mondial, en cette fin de 2022, est donc désolant : il y a plus de forces destructrices que constructives.
Où va le monde ?
Comment marche-t-il ?
Raymond Devos pourrait nous éclairer sur la question. Il a écrit tout un sketch sur "marcher" et "courir". C'est de l'excellent Devos ! Je lui emprunte quelques expressions (mais elles appartiennent à toute la communauté francophone) : notre monde "marche sur la tête, court à sa perte... en marchant à reculons."
Et, comme l'a dit, un jour, un politicien : "Nous sommes le dos au précipice... et nous avons fait un grand pas en arrière."...
Des groupuscules minoritaires [en braillant très fort et avec des actions en "coup de poing" abondamment relayées par les médias(*)] ont réussi à imposer leurs vues, plutôt leurs délires, à la majorité silencieuse. Ils ont réussi à inverser Les Valeurs qui existaient depuis l'apparition de la civilisation.
Avez-vous entendu parler des expériences de Milgram (Stanley pour les intimes)(**) ?
Milgram a montré que, par obéissance aux autorités, l'être humain était capable de torturer son prochain, physiquement ou psychologiquement.
Souvenez-vous ! Il n'y a pas si longtemps ! lors du confinement covidesque ! la pression mise sur les non-va...inés par les va...inés, à l'initiative de la propagande médiatique et gouvernementale.
Cela a aboutit à une sorte d'apartheid que rien ne justifiait. Le scandale des vac...cheries non testées ne fait que commencer. Cela montre surtout que très peu de gens ont l'esprit assez clair pour résister.
Y a-t-il des solutions ?
>> La première est d'éduquer, de faire comprendre à la majorité silencieuse
> qu'elle est la majorité et qu'elle n'a pas à se laisser imposer des options terroristes par une minorité imbécile.
> qu'elle est quotidiennement soumise à une propagande manipulatrice et qu'elle doit apprendre à la reconnaître pour ne pas se laisser piéger.
Cela ne va pas être facile avec le délabrement, voulu en haut lieu, de notre système éducatif national.
Mais "Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée." (Jacques 1, 5)
>> Il faut se tourner vers Dieu, le Créateur, notre Créateur. Lui seul peut remettre de l'ordre. Le problème est que Dieu a créé les humains libres et IL respecte cette liberté (ce n'est pas Dieu qui a fait entrer le "mal" dans le monde, mais nos premiers parents qui ont cru aux mensonges du "serpent").
Il faut que nous revenions vers Dieu, que nous renoncions à nos errements, que nous acceptions d'être redressés, métamorphosés en gens de bien en acceptant le salut gratuit offert généreusement en Jésus-Christ.
Et je complète ici la citation partielle faite dans la première partie : "Le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur."
(Romains 6, 23 en entier)
>> Il nous faut prier avec foi pour avoir la sagesse, les capacités et la force d'agir.
Je rappelle, pour terminer, ce que j'ai déjà développé plusieurs fois.
Jésus nous donne l'exemple de la prière intense. Aussi, nous devons prier intensément.
Jésus nous dit : "Mon Père agit jusqu'à présent ; moi aussi, j'agis." (Jean 5, 17)
Jésus ajoute, à notre attention : "Je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme j'ai fait."
(Jean 13, 15)
Alors, agissons ! Dans le calme et la confiance, en redressant avec douceur les adversaires (2 Timothée 2, 25).
Jean-Marc Tartar, 2 novembre 2022.
Notes :
* certains rajoutent un r après le é
** Stanley Milgram (1933-1984) est considéré comme l'un des psychologues les plus importants du 20ème siècle.
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La Parachah Lékh-lekha (Va pour toi)
Pensée
« Je bénirai ceux qui te béniront et qui te méprisera je maudirai » (Genèse 12:3)
La bénédiction est rendue au pluriel, car toutes bénédictions sont multipliées et partagées.
La malédiction est rendue au singulier, car la justice d’Élohim n’affecte que celui qui est coupable.
Lectures Parachah : Bérèchiyth / Genèse 12 à 17 fin Haftarah : Yéshayahou / Isaïe 40:27 à 41:16 Bérith Hadachah : Romith / Romains 11:25-36
Rappel Les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yahshua.
Introduction et résumé de la parachah Les deux premières parachiyoth du livre de la Genèse nous ont permis d’étudier le processus de la création de l’homme et de son environnement, ainsi que la nécessité d'améliorer/réparer cette création devenue violente, dispersée et éloignée de l’amour voulu du Créateur.
Noah (Noé) a commencé ce travail de retour, Avram-Avraham va le continuer.
La parachah Lèkh-Lekha commence par la demande de YHWH à Avram de quitter son pays et la maison de son père. A peine arrivée en terre cananéenne, la famille des premiers croyants est confrontée à la famine et contrainte de descendre en Égypte.
Leur foi sera soumise à plus rude épreuve à l’occasion de « l'enlèvement » de Saraï par le Pharaon. Sorti d’Égypte avec un « cadeau égyptien », nommé Hagar, Avram affronte la séparation d'avec son neveu Loth, avant d’organiser son sauvetage à la tête d’une petite armée de 318 combattants. La rencontre avec le « roi de Shalem » permet à Avram d’échanger pain et vin avec ce sacrificateur du « ÉL Très-Haut ».
Pour contourner la malédiction de la stérilité de Saraï, les femmes travaillent à la naissance d'Yishmaël qui ne sera pas pour autant l’héritier de la promesse. A l’occasion de l’alliance par la circoncision de tous les mâles, celui qui s’appelle dorénavant Avraham reçoit la promesse d’une descendance par l’annonce de la naissance d’Yitshaq (Isaac).
A la fin de cette parachah, Avraham a 99 ans. Il est la 10e génération après Noah et la 20e après Adam (à la 26ème, valeur numérique du tétragramme YHWH, ce sera Moshéh). Avraham aura 100 ans à la naissance de Yitshaq (Yitshaq) et 160 ans à la naissance de Yaâqov (Jacob) son petit-fils. Quand Avraham décédera à 175 ans, Yitshaq (qui a alors 75 ans) et Yaâqov (qui a alors 15 ans) auront pu vivre et méditer ensemble pendant 15 ans.
A noter : la parachah Lékh-lekha ne porte qu’une seule mitsvah (commandement), celle relative à la circoncision / milah de la chair. Ce commandement sera répété et repris par Moshéh dans la parachah Tazria (Lévitique 12:3).
A noter également : la gématria / valeur numérique de Lékh lékha est « 100 », comme l’âge d’Avraham à la naissance de son fils.
Lisons en hébreu le verset introductif (chapitre 12:1) : Vayomer YHWH el-Avram : YHWH dit vers Avram (Abram) Lékh- lekha : va pour toi (pour ton bien) Méartsékha : de ton pays Oumimoladtékha : et de ta naissance Oumibéyt aviykha : et de ta maison paternelle El-ha'aréts aséer aréka : vers le pays que Je t’indiquerai.
« Lèkh-lekha » ou « Va pour toi, vers toi-même, et dans ton intérêt… »
« YHWH dit à Avram : Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père, pour le pays que Je t’indiquerai »
Nous relevons un premier point susceptible de faire débat : lorsqu’Élohim YHWH appelle Avram à sortir de son pays, il est déjà sorti car il est à Haran et a déjà quitté Our. Mais Avram doit aller plus loin que la seule sortie d’Our et doit quitter également sa parenté qui s’est alors installée dans une autre ville. Ce qui justifie le troisième ordre insistant qui vient parachever le triple arrachement imposé (pays-civilisation, ville, famille) : quitte la maison de ton père.
Sur ce triple arrachement à lui-même, remarquons que YHWH demande à Avram :
de s'arracher de son pays. C'est là un geste assez facile à accomplir, car la notion de pays reste vague et vaste.
de quitter son lieu de naissance, ce qui est bien plus difficile, car il y a beaucoup d'amis et de souvenirs dans le lieu où l'on est né et où l'on demeure.
de quitter sa maison familiale, sachant les liens qui l'unissent aux membres de sa famille.
Rappelons ensuite que la sortie de Kaldée (Kasdiym) et plus particulièrement de la ville d’Our s’effectue paradoxalement en famille (qu’il devait quitter…) sur une impulsion du patriarche Térah. C’est pourquoi il est écrit plus loin :
« Je suis YHWH qui t’ai fait sortir d’Our des Kaldéens, pour te donner ce pays en possession. »
Il est ici rappelé fermement à Avram que l’arrêt prolongé à Haran s’inscrit dans le cadre d’une sortie avortée, ratée. Sur la route de Kénaan, la famille des patriarches s’installe à Haran et fait « fortune ». Nous en concluons, qu’à Haran, Térah et les siens ont reconstitué le modèle de vie qu’ils devaient pourtant oublier.
Ainsi l’appel à sortir n’était pas qu’une proposition « géographique », mais une invitation à un déplacement plus intime, plus profond, plus personnel. C’est pourquoi à l’expression « du lieu de ta naissance » nous préférons « de ta naissance », car nous comprenons qu’une renaissance était l’objet pour Avraham, comme pour tous ceux qui l’ont pour modèle de foi.
Lorsque notre YHWH Élohim nous invite à un rendez-vous géographique (de quelques heures, quelques jours ou pour le restant de nos jours), Il nous invite également et essentiellement à un rendez-vous avec nous-mêmes, dans notre intérêt. Pour comprendre le sens de notre vie et accepter notre destin aussi humble soit-il, il nous faut parfois sortir de notre terre, car nous en avons absorbé ses caractéristiques, lesquelles ne sont pas toujours compatibles avec les œuvres que notre Père veut nous confier.
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Être capables de se séparer de ses anciennes habitudes, de rompre avec toutes les inerties et systèmes de pensées qui pourraient encore nous retenir (nécessités matérielles, habitudes culturelles, contraintes familiales) est essentiel pour répondre à l’exhortation du Seigneur de « sortir » et donc de « rejoindre ». « Quitte ton pays… et Je ferai de toi une grande nation ! ». Avraham n’a mérité d’avoir des enfants et une descendance nombreuse qu’après avoir accepté de « s’arracher ». À l’obéissance, YHWH Élohim répond par la bénédiction, en donnant au-delà de ce que le cœur désire.
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Paradoxe apparent : en obéissant à l’appel d’Élohim, Avram semble aller de difficulté en difficulté. C’est un fait et une constante dans le chemin du disciple fidèle.
Une nécessité aussi pour affiner foi et engagement dans les oeuvres.
Est-ce à dire que lorsque nous sommes au service d’Élohim nous n'avons pas le droit de jouir de la sécurité, de la quiétude, du bien-être ?
Après avoir dit, LEKH, YHWH Élohim ajoute : LEKHA, ce qui signifie « pour toi ». « Si tu vas comme Je te le demande, si tu agis selon ma volonté, dit YHWH, ce sera aussi pour toi » : pour ton bonheur, pour ton épanouissement, pour ta satisfaction. En d’autres termes (prophétiques), « choisis la vie, et tu vivras… ».
La rencontre avec Mélkiy-Tsédeq et le sacerdoce du ÉL Très-Haut
A Mamré, Avram ne s’endort pas dans une vie contemplative. Il lève une armée et délivre son parent Loth, emmené captif. Toutefois, suite à cette prouesse guerrière, Avram délivre également les gens de Sodome et Gomorrhe. Le roi de Sodome s’avance alors pour soudoyer Avram et vraisemblablement le compromettre : s’interpose alors l’énigmatique Mélkiy-Tsédeq, roi de Shalem pour empêcher ce rapprochement contre-nature, la destruction de ces villes pécheresses étant vraisemblablement déjà programmée.
« Quand Avram revint après avoir battu Kedor-Laomer et les rois qui étaient avec lui, le roi de Sodome alla à sa rencontre dans la vallée de Shavé (c’est la vallée du Roi). Mélkiy-Tsédeq, roi de Shalem, apporta du pain et du vin ; il était prêtre du Élohim Très-Haut. Il prononça cette bénédiction : “Béni soit Avram par l’Élohim Très-Haut qui créa ciel et terre, et béni soit Élohim Très-Haut qui a livré tes ennemis entre tes mains.” Et Avram lui donna la dîme de tout. » (Genèse 14:17)
Avant de recevoir l’alliance d’Elohim et de porter son signe en sa chair circoncise, avant de changer de nom – AvraHam - et de « porter » l’une des lettres du tétragramme YHWH, Avram rencontre Mélkiy-Tsédeq, prêtre de EL Elyon.
Roi de Shalem, son nom signifie roi de justice, roi de complétude… et il vient expressément bénir Avram au nom du ÉL Très-Haut.
Reconnaissant pour la victoire gagnée par la famille d’Avram, le roi de Shalem offre pain et vin à Avram et reçoit en retour la dîme de tout de la part du patriarche.
Pour le judaïsme, Mélkiy-Tsédeq, roi de Shalem – (qui serait la ville de Yérou-Shalem ? non repérée à cette époque) – est traditionnellement identifié à Shem, fils de Noah. Ce personnage serait dans cette hypothèse donc humain, temporel et sémite par définition.
Cette thèse présente l’avantage d’établir un lien de parenté avec Noah et de « judaïser » avant l’heure la ville de Shalem en la positionnant très concrètement dans la sphère d’influence Avrahamique et au-delà de Yaaqov-Israël.
Ainsi lit-on dans le Targum de Jérusalem :
« Mélkiy-Tsédeq, roi de YérouShalem, est Shem, fils de Noah, qui était grand prêtre du Très-Haut… Le roi juste, lui fils de Noah, roi de YérouShalem, alla rencontrer Avraham et lui donna du pain et du vin. En ce temps-là, il pratiquait devant YHWH.»
Cette thèse est communément admise par les premiers Pères de l’Église, comme Saint Jérôme qui stipule qu’il s’agissait là de l’opinion générale des Juifs de son temps, relayé en cela par Saint Épiphane témoignant de celle des Samaritains. Cette hypothèse est validée au 16ème siècle par Luther.
Qu’en penser ? La thèse rabbinique sur le roi de Shalem, fils de Noah, est certes très avantageuse pour le judaïsme et ses revendications territoriales sur Jérusalem, mais ne semble pas être cohérente avec l’épisode de la ligature d’Yitshaq.
En effet, arrivés au Mont Moryah pour réaliser l’acte le plus important dans leur compréhension de la révélation de l’Élohim unique, Avraham et Yitshaq apparaissent seuls. Où est donc le Roi de Shalem-Jérusalem, Mélkiy-Tsédeq ?
Le seul prêtre du Très-Haut officiant dans ce secteur du monde et roi de la « ville » de surcroît serait-il absent un tel jour ? Il semble ne pas même y avoir de ville sur cette montagne qu’Avraham a cherchée pendant trois jours. La part de mystère demeure donc sur ce personnage.
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Ce que nous tenons pour vrai : Avraham reçoit de ce messager, qui vient expressément à sa rencontre pour le dissuader d’une alliance avec le roi de Sodome, « une lettre de mission » qui doit conduire sa famille, son peuple et les nations à accepter à terme une forme authentique de prêtrise. L’annonce d’une telle prêtrise à venir est confiée au patriarche pour qu’il y veille, la porte et la garde. Il doit permettre par sa foi et son obéissance la réalisation de cette annonce prophétique et la révélation au monde de cette prêtrise du ÉL Elyon, basée sur le partage du pain et du vin : une prêtrise à la manière du « roi de justice, roi de paix » et réalisée 2 000 ans plus tard par Yéshoua.
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Ainsi, avant même l’élection d’Israël d’entre tous les peuples au pied du mont Horev et l’institution du service au Mishkan/Tabernacle, Avram reçoit la révélation du Salut (yéshouah / par Yéshoua) et communie à travers le pain et le vin.
Mélkiy-Tsédeq Mélekh Shalem apparaît dès lors comme prophète, sachant et connaissant l’aboutissement de l’Histoire mouvementée d’Israël, non encore né. Il est en soi le début et la fin d’une histoire confiée à Avram et que ce dernier doit s’efforcer de déployer.
Ainsi pourrions-nous aussi mieux comprendre les phrases énigmatiques de notre Seigneur Yéshoua concernant Avraham dans l’évangile de Jean :
Avant qu’Avraham fût, je suis » et « Avraham a vu mon jour ».
L’Alliance entre les morceaux et en la chair, une réparation nécessaire
Suite à la révélation de ce modèle sacerdotal supérieur, comment appréhender le sacrifice d’animaux commandé pour la première fois en ce qui concerne Avraham dans la suite du récit ?
« Après ces événements [rencontre avec Mélkiy-Tsédeq], la parole de YHWH fut adressée à Avram, dans une vision : Ne crains pas, Avram ! Je suis ton bouclier… » et « Comme le soleil allait se coucher, une torpeur tomba sur Avram et voici qu’un grand effroi le saisit. »
« Ne crains pas » et « un grand effroi le saisit » : Avram a peur… peur de ne pas avoir d’héritier et de descendance. Les promesses de son Élohim seraient-elles vaines ?
A l’occasion d’un sacrifice animal / qorban, Élohim YHWH donne à Avram la possibilité de se rapprocher et de conclure une alliance avec Lui. Le rapprochement est opéré au plus fort des ténèbres alors qu’Avram se remet à douter en prenant connaissance des siècles d’esclavage promis à sa descendance non encore existante !
Après avoir partagé pain et vin avec le sacrificateur du Très-Haut et ainsi avoir vu « le jour du Mashiah », Avram – en proie à ses peurs et ses doutes comme tout humain – est contraint de se « rapprocher » au plus près de son Élohim au travers d’un sacrifice animal, à la manière d’ Hével (Abel) le juste.
Le sacrifice animal, devenu un temps nécessaire pour rapprocher la créature de son Créateur, prend provisoirement la place de la prêtrise à la manière du « Roi de Justice », Mélkiy-Tsédeq ; un titre que nous attribuons également à Yéshoua.
« Saraï dit à Avram : Vois, je te prie : YHWH n’a pas permis que j’enfante. Va donc vers ma servante. Peut-être obtiendrai-je par elle des enfants. Et Avram écouta la voix de Saraï. »
Après la bénédiction du roi de justice par le pain et le vin, après la confirmation de cette bénédiction par l’alliance entre les morceaux de chair animale, Avram va écouter les plans de sa femme et se laisser submerger par ses doutes.
Le rapprochement souhaité par le Créateur se transforme dès lors en éloignement. Après la naissance « artificielle » d’Yishmaël s’ensuit un silence d’Élohim de 13 années.
« Avram avait quatre-vingt-six ans quand Hagar le fit père d’Yishmaël. Lorsqu’Avram eut atteint quatre-vingt-dix-neuf ans, YHWH lui apparut et lui dit : Je suis El Shaddaï, marche en ma présence et sois parfait. J’institue mon alliance entre Moi et toi, et Je t’accroîtrai extrêmement. Et Avram tomba la face contre terre. » (Genèse 16:16)
A cet endroit précis du récit biblique, est instituée la mitsvah (commandement) de la circoncision pour tous mâles de la maison Avrahamique. Après l’alliance « entre les morceaux d’animaux», Avraham doit accepter une nouvelle alliance « entre les morceaux de sa propre chair ».
Dès lors, le rapprochement avec le Créateur s’opère par un signe visible quotidiennement et au plus près de l’intimité de l’homme. Faudra-t-il aller encore plus loin pour que l’homme retrouve le chemin de la Maison du Père et que son péché soit couvert ?
La réponse à cette question sera donnée 2000 ans plus tard. Car l’épisode de la ligature d’Yitshaq nous montre qu’il n’appartient pas à l’homme de pourvoir au sacrifice comme l’y invitent les religions des faux dieux. Le sacrifice d’un homme pécheur ne serait, par ailleurs, d’aucune utilité car non agréé par l’Élohim trois fois Saint.
L’homme est plus sobrement appelé à exercer la prêtrise à la manière de Mélkiy-Tsédeq, en prenant acte et en acceptant par la foi d’être au bénéfice du sacrifice de l’Adon Yéshoua, lequel transcende sans les dénaturer circoncision et sacrifices d’animaux, à considérer comme des étapes pédagogiques nécessaires dans le long processus de retour. Ce que devait avoir bien compris Avraham ; ce en quoi son mérite est plus grand, lui qui est qualifié « d’ami d’Élohim YHWH »
Avraham et Noah, des araméens greffés sur un Israël à venir…comme nous ?
La parachah Lékh-Lekha suit la parachah Noah : interrogeons-nous sur la notion de Tsadiq /Juste, posée par la tradition.
Quelle différence y-a-t-il entre Noah et Avraham sur ce plan ? La première occurrence du terme tsadiq apparait à propos de Noah. Conclusion partagée par tous les commentateurs : en dehors d’Israël, il y a donc des tsadiqiym car Noah ancêtre d’Avraham l’araméen n’est pas Israélite.
A ce propos, il faut rappeler qu’Avraham et Yitshaq eux-mêmes ne sont pas Israélites. C’est lorsque Yaaqov devient Israël qu’à postériori Yitshaq et Avraham font partie d’Israël : comme greffés sur un collectif encore à venir !
Cette intuition du judaïsme ne contredit en rien la thèse paulinienne de la greffe selon romains 11. La greffe des goyim sur le collectif Israël peut s’entendre comme une greffe sur un collectif déjà existant …
Mais elle peut également s’entendre comme une greffe sur un Israël recomposé et encore à venir.
Car lorsque le rabbi Shaoul de Tarse (Paul) pose les fondamentaux de la thèse de la greffe, Israël est réduit à la seule composante de Yéhoudah (Juda).
Or, Paul n’est pas sans connaître les prophéties relatives aux deux maisons d’Israël et ne présente pas la greffe des croyants des nations sur Juda mais sur Israël : il parle donc d’un Israël encore à venir, disparu, mais qui sera en son temps, recomposé. (Voir le dernier recensement en Apocalypse 7)
C’est ainsi qu’il faut considérer toute la préface historique depuis le 1er homme (Adam) jusqu’au moment où Yaaqov reçoit le nom Israël :
Noah, Avraham, Yitshaq sont habilités à être des « amis, prêtres, justes, lutteurs d’Élohim » dans la mesure où, a postériori, ils ont mené à Yaaqov.
S’ils n’avaient pas mené à Yaaqov, comment aurait-on parlé d’eux en dehors du collectif Israël ?
L’espace-temps n’étant qu’une dimension de plus pour Élohim, Il lui est aisé de greffer sur Yaaqov-Israël tous ceux qui vécurent avant… et tous ceux qui vivront après.
Ainsi qu’il est précisé en Deutéronome 29:14 :
« Tu vas entrer dans l’alliance de YHWH, ton Élohim, avec le serment qu’il a fait, et que YHWH, ton Élohim, conclut aujourd’hui avec toi, afin de t’établir aujourd’hui pour son peuple et d’être lui-même ton Élohim, comme il te l’a dit, et comme il l’a juré à tes pères, Avraham, Yitshaq et Yaaqov. Ce n’est pas avec vous seuls que je conclus cette alliance avec serment, mais c’est avec ceux qui sont ici parmi nous, présents aujourd’hui devant YHWH, notre Élohim, et avec ceux qui ne sont point ici parmi nous aujourd’hui… »
Paul nous parle de cette dimension supplémentaire qui échappe à l’entendement humain lorsqu’il déclare aux Éphésiens, chapitre 3:18 :
« Ainsi vous recevrez la force de comprendre, avec tous les saints, ce qu’est la Largeur, la Longueur, la Hauteur et la Profondeur, vous connaîtrez l’amour du Messie qui surpasse toute connaissance… »
Aux 3 dimensions usuelles, Paul en ajoute une 4ème qu’il nomme Profondeur (le mot espace-temps n’existe pas encore !) et de conclure que pour comprendre l’amour divin, il nous faut envisager cette dimension supplémentaire.
Ce que le judaïsme a intuitivement accepté de faire, en considérant que le passé et le futur peuvent se rencontrer en un point précis de l’Histoire où Élohim s’invite dans l’univers matériel et décide de faire alliance ; en l’occurrence, au pied du Mont Horev.
Notons s’agissant de ces deux justes (Noah et Avraham) que YHWH Élohim s’adresse à Avraham en disant : « marche devant Moi » alors que pour Noah, il est précisé que ce dernier « marchait à côté d’Élohim ».
Une hiérarchie semble s’instaurer entre ces deux justes. En effet, le « marche devant Moi » est plutôt lu et compris comme « Annonce-Moi ! ». Comme faisaient les hérauts des rois.
Est-ce là le secret et le mérite d’Avraham avinou père de la foi ? Il a été choisi pour témoigner de la Torah parce qu’il a été capable d’imaginer la Torah avant même qu’elle soit révélée.
Pour nous, les choses sont réputées plus simples car la Torah écrite existe et elle nous fut expliquée par Celui qui est la Parole d’Élohim. Nous n’avons pas, comme Avraham à l’imaginer, à la deviner, mais à la suivre… sans en inventer une autre, car pour nous, arrivés à la fin, la Parole fut faite chair !
L’ordre que Yéshoua donnait à ses disciples fut :
“Puis il leur dit : Allez dans le monde entier et proclamez la bonne nouvelle à toute la création.” (Marc 16:15)
Shabbat shalom véshavoua tov.
Source : Blog de la Qehila
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Vendredi 14 juillet 2023
La vraie lumière était celle qui, venant dans le monde, illumine tout homme. Il était dans le monde, et le monde fut fait par lui, et le monde ne l’a pas connu. Il vint chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu.
Jean 1. 9-11
Pas connu ; pas reçu
Celui dont il est question dans le texte du jour est la vraie Lumière venue dans le monde pour éclairer les hommes. L’évangile selon Jean le décrit comme la Parole (le Verbe), une personne divine, éternelle.
Jésus est “venu dans le monde”. Lui, le Fils de Dieu, Dieu lui-même, celui qui a amené “le monde” à l’existence, s’est trouvé dans ce monde, un homme parmi les hommes.
“Et le monde ne l’a pas connu.” L’humanité dans son ensemble n’a pas reconnu son Créateur venu la visiter avec bonté et amour ! Les hommes se sont forgé un monde qui ignore Dieu, et ont refusé de se laisser éclairer par la lumière divine.
“Il vint chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu”. “Les siens”, c’était le peuple d’Israël, dans ce pays où Jésus – car c’est bien de lui qu’il s’agit dans ce texte – est né, a grandi, a fait tant de bien, a montré tant de compassion envers les pauvres et les malheureux. Mais la foule, où chacun de nous peut se reconnaître, n’a pas voulu de lui, et a finalement crié : “À mort, à mort ! crucifie-le !” (Jean 19. 15). Pourquoi tant de haine envers Jésus ? Sa perfection morale condamnait leurs bassesses et leurs comportements abjects, notamment de la part des chefs religieux. Ils n’ont pas supporté la “vraie lumière”.
Et aujourd’hui ? Malgré les progrès de la civilisation, le monde actuel rejette toujours Jésus Christ et sa Lumière. Mais Dieu, dans son amour infini, adresse encore à chacun de nous personnellement un message de grâce et de pardon qui passe par la croix de son Fils Jésus Christ : voulez-vous le recevoir ?
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Ils vivent en plein vent, dans la caillasse et la boue, dans le sable et les ronciers. Finalement, ils ont le même âge ou presque et se ressemblent étrangement en cette fin des années 50 de notre siècle. Les soldats d’outre-Méditerranée sont alors en train de durement gagner sur le terrain, tandis que d’autres à Paris vont jeter la crosse après le fusil, comme on jette le manche après la cognée. Cette défaite programmée fera d’eux des rebelles et même des hors-la-loi, marqués à jamais par cette expérience tragique du courage et de la peur, où ils ont vu tomber pour rien les meilleurs de leurs camarades.
Ce fut une sacrée équipe que celle de ces soldats plus ou moins perdus, dont les chemins par la suite ne vont cesser de se croiser et de se recroiser. En voici une demi-douzaine, dont l’amertume et la lucidité ne vont pas faire oublier les dures joies de la camaraderie et de l’enthousiasme. Nous les découvrons côte à côte, une dernière fois, sur cette terre d’Algérie (et de Tunisie pour l’un d’eux) qui les a tant marqués : le quartier-maître de fusiliers marins commandos Georges Fleury, le brigadier de chasseurs d’Afrique Jean Bourdier, le sergent de chasseurs à pied Dominique Venner, le lieutenant de tirailleurs Philippe Héduy, le lieutenant d’alpins Jean Mabire. À eux 5, appelés ou rappelés, ils incarnent des vertus militaires que ne désavouèrent pas le «vieux» briscard parachutiste Roger Holeindre qui n’a guère soufflé depuis la Résistance et poursuit en Algérie les opérations de commando inaugurées en Indochine. Leurs chansons, leurs crapahuts, leurs combats impressionnent fort un garçon plus jeune qu’eux, fils et petit-fils de soldats, marqué au fer rouge par la disparition en Indochine de son père, un légionnaire d’origine russe. Ainsi, par le privilège du sang versé par les siens, Serge de Beketch figure ici à côté de ses aînés. Tout comme le romancier Serge Jacquemard, très jeune témoin des atrocités de plusieurs guerre : celle d’Espagne où ses parents furent pris en otage, celle de l’Occupation et de ses rigueurs et celle du coup d’État en Indonésie qui porta Suharto au pouvoir pour plusieurs décennies. S’il ne fut pas véritablement guerrier lui-même, sa rencontre avec le Bat’ d’Af’ Maurice H. influencera une grande partie de son œuvre.
Et puis, pour beaucoup, ce sera le retour, le retour écœurant dont parlait Pierre Mac Orlan. Viendront le complot, l’aventure, la prison, l’exil, ce qu’ils nomment parfois «la politique» et qui n’est pour eux qu’une nouvelle manière de se battre. Ils ne seront pas des journalistes ou des écrivains «comme les autres». Leurs articles ou leurs bouquins gardent toujours l’empreinte de combats vécus avant d’être rêvés. Ils sont à jamais différents du monde des civils, méprisant cette «civilisation» qui a voulu transformer les centurions en boutiquiers. Ils ne marchent pas dans la société marchande. Ils sont à jamais libérés du libéralisme. Ils savent que la vie est une lutte et que toutes les armes comme toutes les ruses y sont bonnes. Ils ne croient pas plus à la droite qu’à la gauche. Ils savent que la première des consignes, dans la paix comme dans la guerre, est de garder ses distances… Ils étaient des soldats d’occasion. Ils ne sont pas vraiment sûrs d’être des écrivains de métier. Ils savent seulement qu’il n’est plus possible de tricher. Leur encre aura toujours le goût du sang.
► Jean Mabire, préface à : Ils ont fait la guerre, P. Randa, Dualpha 2005.
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Partageons mon rendez-vous lecture #27-2021 & critiques
Partageons mon rendez-vous lecture #27-2021 & critiques
Voici mes critiques littéraires sur Livres à profusion, Ils ont voulu nous civiliser de Marin Ledun Ils ont voulu nous civiliser de Marin Ledun – Editions J’ai Lu Purgatoire des innocents de Karine Giebel Purgatoire des innocents de Karine Giebel – Editions Pocket Le dernier Confrérie de la Dague Noire, traduit en français, L’amant déchiré, Tome 17 de J.R. Ward La Confrérie de la Dague Noire,…
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Carnet de notes de Mémoires d’Hadrien
« Refaire du dedans ce que les archéologues du xixe siècle ont fait du dehors. »
« Impossibilité aussi de prendre pour figure centrale un personnage féminin, de donner, par exemple, pour axe à mon récit, au lieu d'Hadrien, Plotine. La vie des femmes est trop limitée, ou trop secrète. Qu'une femme se raconte, et le premier reproche qu'on lui fera est de n'être plus femme. Il est déjà assez difficile de mettre quelque vérité à l'intérieur d'une bouche d'homme. »
« Portrait d'une voix. Si j'ai choisi d'écrire ces Mémoires d'Hadrien à la première personne, c'est pour me passer le plus possible de tout intermédiaire, fût-ce de moi-même. Hadrien pouvait parler de sa vie plus fermement et plus subtilement que moi. »
« Ceux qui mettent le roman historique dans une catégorie à part oublient que le romancier ne fait jamais qu'interpréter, à l'aide des procédés de son temps, un certain nombre de faits passés, de souvenirs conscients ou non, personnels ou non, tissus de la même matière que l'Histoire. »
« Tout nous échappe, et tous, et nous-mêmes. »
« La substance, la structure humaine ne changent guère. Rien de plus stable que la courbe d'une cheville, la place d'un tendon, ou la forme d'un orteil. Mais il y a des époques où la chaussure déforme moins. Au siècle dont je parle, nous sommes encore très près de la libre vérité du pied nu. »
« Ces libres sages du monde antique pensaient comme nous en terme de physique ou de physiologie universelle : ils envisageaient la fin de l'homme et la mort du globe. Plutarque et Marc Aurèle n'ignoraient pas que les dieux et les civilisations passent et meurent. Nous ne sommes pas les seuls à regarder en face un inexorable avenir. »
« Ceux qui auraient préféré un Journal d'Hadrien à des Mémoires d'Hadrien oublient que l'homme d'action tient rarement de journal : c'est presque toujours plus tard, du fond d'une période d'inactivité, qu'il se souvient, note, et le plus souvent s'étonne. »
« Note de 1949. Plus j'essaie de faire un portrait ressemblant, plus je m'éloigne du livre et de l'homme qui pourraient plaire. Seuls, quelques amateurs de destinée humaine comprendront. »
« Le roman dévore aujourd'hui toutes les formes ; on est à peu près forcé d'en passer par lui. Cette étude sur la destinée d'un homme qui s'est nommé Hadrien eût été une tragédie au xvIIe siècle ; c'eût été un essai à l'époque de la Renaissance. »
« En un sens, toute vie racontée est exemplaire ; on écrit pour attaquer ou pour défendre un système du monde, pour définir une méthode qui nous est propre. Il n'en est pas moins vrai que c'est par l'idéalisation ou par l'éreintement à tout prix, par le détail lourdement exagéré ou prudemment omis, que se disqualifie presque tout biographe : l'homme construit remplace l'homme compris. Ne jamais perdre de vue le graphique d'une vie humaine, qui ne se compose pas, quoi qu'on dise, d'une horizontale et de deux perpendiculaires, mais bien plutôt de trois lignes sinueuses, étirées à l'infini, sans cesse rapprochées et divergeant sans cesse : ce qu'un homme a cru être, ce qu'il a voulu être, et ce qu'il fut. Quoi qu'on fasse, on reconstruit toujours le monument à sa manière. Mais c'est déjà beaucoup de n'employer que des pierres authentiques. »
« Tout être qui a vécu l'aventure humaine est moi. ç
Faire de son mieux. Refaire. Retoucher imperceptiblement encore cette retouche. « C'est moi-même que je corrige, disait Yeats, en retouchant mes œuvres. »
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La Belle Endormie
30 Jours pour écrire / Jour 4/04/08/2021
Thème ; Endormi.e
Charlie est assise à son bureau, terminant la rédaction d’un rapport. Son bureau, au moins aussi vieux que l’université dans laquelle elle travaille, déborde d’ouvrages anciens et modernes, de divers papiers noircis par sa fine écriture, de tasses de café vides. Son métier d’anthropologue l’a amené récemment à mener des fouilles dans une zone reculée du globe, où elle a pu faire des découvertes attestant du pouvoir de la sexualité féminine dans les civilisations Protohistorique. Elle avait entre autre fait la découverte d’un artefact étrange, oblong, lisse et étonnement lourd. L’objet avait été trouvé dans une étrange boite ornée d’inscriptions cunéiforme qu’elle venait de finir de décoder. Cette découverte attestée de sa théorie et elle aller probablement changé la manière de percevoir les civilisations de cette période.
Ces yeux commencent à tomber. Charlie souffre de narcolepsie, ce qui est une aubaine pour moi. Bien que la science ait progressé dans ce domaine, et que les implants neuronaux permettait maintenant aux malades d’avoir une vie “normal”, elle ne pouvait lutter contre ce qui allait se passait. J’ai lu son dossier, et en tant que “démons”, je peux vous assurer que la science n’explique pas tout ! Pardon, je ne me suis pas introduit.e, je suis Mara. J’habite avec l’artefact qu’elle a trouvé. Contrairement à ce que les chrétiens ont voulu affirmer pendant des siècles, les démons ne viennent pas de l’enfer, nous sommes envoyés en mission par la Haute Éminence, nous sommes là pour équilibrer les choses. Et contrairement à ce qu’affirme le cinéma d’horreur, nous ne faisons pas toujours le Mal, mais plus souvent du bien.
Bref, revenons en à Charlie ; elle est belle quand elle lutte contre la fatigue, en ouvrant grands ces yeux derrière ces lunettes rondes. Elle est belle quand elle pense que personne ne peut la voir, et qu’elle porte une tenue plus confortable. Elle est belle, tout simplement et son imagination est la nourriture la plus exquise que j’ai connu.e ces derniers millénaires. Je m’approche d’elle, et je pose ma main sur son épaule charnue :
-”Dors ma belle”... lui susurrais-je à l’oreille. Je sais que pour le moment elle ne peut pas m’entendre, mais dans quelques minutes, nous pourrons nous retrouver.
Elle sauvegarde son rapport, (quelle jeune femme sérieuse, je n’aurai probablement jamais pensé à faire cela, et j’aurai bêtement perdu tout mon travail). Son sérieux me plait, j’ai appris au cours de la période victorienne, que les humains les plus sérieux dans la vie sont les plus délurés dans leurs rêves.
Elle repousse son ordinateur portable, faisant au passage tombé des papiers de son bureau. En temps normal, elle se serait levé pour les ramasser. Mais face à l’appel impérieux de Morphée et de votre dévoué.e, tout ceci n’a plus d’importance.
Et la voila endormie, sa tête posée sur ses bras croisés, ses longs cheveux bruns entourant son visage comme un doux coussin.
Je regarde ma montre ; il est encore “Sommeil léger”. Je n’interviens pas dans cette période. Malgré son implant, dans très peu de temps, elle sombrera dans le sommeil paradoxal. D’habitude, c’est durant cette phase que j’interviens ; je viens hanter ces rêves depuis qu’elle à découvert mon artefact. Mais loin de moi l’idée de causer des cauchemars, je ne suis pas de ce bord-là. Comme je vous l’expliquais plus tôt, je suis plutôt du genre à faire du bien. Alors je lui ai juste permis de pouvoir réaliser ces désirs, tantôt avec un homme, une femme, et bien vite de nombreuses déclinaisons du genre, et d’autres critères dont vous n’avez pas idées. Et dont vous n’avez pas à en savoir plus. Ces rêves auraient pu l’amener à être plus épuisée, mais pourquoi faire, puisque mon rôle est d’apporter le bien ? Elle se réveillait à chaque fois reposée, heureuse et pleines de bonnes résolutions pour sa journée. Cela a eu de nombreuses conséquences sur sa vie ; elle s’est épanoui, elle à osé porté une jupe avec des bas (ô mes aïeux, ce jour-là a été une grande victoire pour sa confiance en elle), elle n’a plus eu peur d’envoyer boulé ceux qui lui déplaisaient. Elle reprend enfin le contrôle de sa vie. Veuillez m’excuser, on arrive dans la phase de sommeil profond :
-”Charlie, tu es forte. Tu es puissante, comme toutes les femmes des grandes civilisations que tu étudies. Tu fais apparaître la vérité au grand jour et tes recherches t’amèneront à faire évoluer non seulement, la manière dont on regarde le passé, mais aussi la manière dont on vit le présent. Tu n’as pas à avoir honte de tes désirs, ni de ton genre, ni de ton orientation sexuelle. Tu peux porter tout ce que tu veux et l’éducation que tu as reçu, les réseaux sociaux, ne sont que des diktats qui restreignent ta liberté et ton individualité. Et quoi que tu décides de faire, je serai toujours à tes côtés, à te soutenir.“
Voilà, encore quelques unités temporelles et il faudra que je vous laisse. Aujourd’hui, j’entame une nouvelle étape de notre relation, l’étape finale du grand plan que l’on m’a assigné.e : Pour une raison que les médecins ne parviendront pas à expliquer, l’implant de Charlie va cesser de fonctionner et causer des paralysies du sommeil. Paralysie durant laquelle j’interviendrais pour réaliser tout ce qu’elle m’a enseigné à travers ces rêves ces dernières semaines.
Une dernière chose : si vous pensiez que les démons avait un genre, c’est faux, nous sommes des êtres éthérés, et nous choisissons la forme sous laquelle nous apparaissons. On nous a donné la dénomination Succube/Incube aux démons qui font mon travail, mais nous sommes les deux. Mon apparence commence à changer, l’heure arrive. Chaussure à talons noirs, bien, pantalon cigarette, chemise blanche ajustée, nœud papillon rouge (les nœuds papillons, c’est cool), veste en tweed. Je ne sens pas encore mon visage ni mes attributs sexuels, c’est elle qui le décidera. Elle se réveille, du moins, c’est ce qu’elle croit… J’entre dans son bureau. Elle me sourit. Ô ce sourire, on dirait celui de Simone de Beauvoir. J’adorais discuter avec cette femme. Charlie essaye de se lever, mais elle réalise qu’elle ne peut pas bouger. La suite n’appartient qu’a l’intimité entre cette femme et moi.
Je ne regrette qu’une chose ; qu’il faille encore que nous intervenions dans la vie de certains êtres humains afin de faire évoluer la condition humaine. Le grand plan à vraiment du mal à progresser dans ce sens, et ce n’est pas notre volonté. L’humain semble être ainsi fait...
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Démocratie / religion : un couple inséparable ?
Pendant ces dernières vacances, j'ai eu la chance de lire un livre récent de Hartmut Rosa, ''Pourquoi la démocratie a besoin de la religion''. Ce bouquin m'a transporté au septième ciel (Petit rappel, pour sourire : les astrologues babyloniens avaient découvert que six étoiles semblaient hors de l'organisation de la ''voûte céleste'' (alors dite ''fixe'') : Soleil, Lune, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne avaient donc été associées, chacune, à un ''ciel'' spécifique. Cette image a été reprise par Ptolémée, et jusqu'à Copernic... Puis les sexologues ont détourné ce ''septième ciel'' vers d'autres cieux…).
Hartmut Rosa est un des sociologues majeurs de la modernité. Largement inconnu en France (il n'est pas assez ''de Gauche'' pour l'être, puisqu'il a formulé de grandes réserves sur la modernité –qu'il critique, ce qui est un péché mortel contre la doxa, ceci expliquant cela !), c'est un disciple de Habermas dont Il partage la vision d'un capitalisme prédateur. Mais s'il poursuit des rêves de justice et d'émancipation, il refuse la mode qui voit la solution à tous les problèmes dans la seule critique du catholicisme, qui était si ''prégnant'', il y a 250 ans, que les Lumières en avaient fait l'ennemi à abattre (''Ecrelinf'', écrasons l'infâme, écrivait Voltaire...). Au moment où il ne représente plus aujourd'hui que 2 % de la population française, les fils des prétendues ''Lumières'', définitivement éteintes, ne voient même pas l'anachronisme de toutes leurs prises de position ! Mon Dieu (si j'ose dire ça en leur présence) ! Sont-ils périmés !
Les lecteurs réguliers de ce Blog ont tout de suite compris pourquoi ce livre m'a tellement séduit : depuis notre n°1, le 15 novembre 2013, je n'ai jamais caché ma croyance profonde que le retour aux fondamentaux chrétiens –sources profondes de la civilisation dite occidentale, fille d'Athènes, de Rome et de Jérusalem-- pouvait encore sauver le monde de sa chute vertigineuse actuelle.. idée dans laquelle je persiste, même si je me sens souvent bien seul et en opposition avec ''ce qui est à la mode et que les pouvoirs officiels font croire vrai'', càd. avec cette doxa-du-jour qui égare tant de braves gens, contaminés par cette pathologie tellement plus mortifère que les ''fake-pandémies'' (genre covid) dont nous gavent les médias ''main stream'' (ce terme désignant les destinataires des subventions de l'Etat, donc les suppôts de la mensongère ''vérité officielle''). Vous imaginez mon bonheur devant cet ''essai'' stimulant, à contre-courant de toute la pensée officielle (donc dépassée, par définition : le temps que leur fatras conceptuel atteigne leur lobe droit... l'info est obsolète !).
Le ''script'' est d'une simplicité... biblique : face à une accélération sociale toujours plus agressive pour les individus comme pour les groupes humains, Hartmut Rosa affirme que la religion offre une sorte d'antidote à ce mouvement de destruction de l'individu qui est une tendance lourde de notre monde en marche vers sa fin programmée --et apparemment voulue par certains. Pour lui, la religion –et plus particulièrement son rameau chrétien (nous y reviendrons)-- favorise une manière ''d'être au monde'' qui rejette les excès de contrôle, de domination et de normes inutiles, pour ''se tenir comme un cœur qui écoute...'' comme le dit la prière de Salomon...
Son point de départ est la constatation du mécontentement (en voie de généralisation) qu'engendre notre mauvaise habitude de ne plus voir, juger et évaluer le monde qu'en termes et en fonction de critères économiques (en France, nous en vivons un exemple permanent : nous sommes condamnés à survivre dans un monde où le discours de Macron et de Le Maire sont les références prépondérantes. Quel désastre !). Rosa explique :''Le sentiment que ''ça ne peut pas continuer comme ça'' est devenu culturellement dominant... et il ne débouche sur rien que la violence et le chaos...''.
(NB : on le vit ''H 24'', avec l'appel à l'aide de nos paysans qui demandent respect, considération, écoute, fin des idées absurdes (donc de l'emprise néfaste des malfaisants de Bruxelles) et restitution de leur dignité volée... et à qui on répond : 50 millions d'Euros ici, 30 millions là et 20 ailleurs... en leur vantant les beautés de l'Europe et de la Norme.. comme ne peuvent s'empêcher de le faire Macron et Attal, jetant ainsi de l'huile sur le feu, en plein drame civilisationnel... ).
Devant ce grand doute collectif, H. Rosa parie que ''la religion peut aider à retrouver ce dont nous avons vraiment besoin'' et veut quitter les modalités de l'agression-seule-solution-possible, en retrouvant un iso ''pari de Pascal'' : ''Qu'est-ce que j'y gagne, moi ?'' Et ''Qu'est-ce que cela me coûte / me rapporte'' ?... ce qui invite et incite à la redécouverte d'une attitude résolument ''autre'', tournée vers le bien-être inhérent à se laisser parcourir par un autre souffle. Dans cet essai audacieux, le sociologue nous invite à envisager volontairement que la voie que nous avons choisie et privilégiée n'est sûrement pas la seule, et sans doute loin d'être la meilleure. Lui, offre, en un mouvement contraire, la ''face lumineuse'' de la religion –en espérant la guérir de ses pathologies, qu'il estime plus facilement guérissables que … tout ce qui ne va pas dans le bon sens dans le système actuel.
En tout état de cause, son analyse ouvre la porte à de nouvelles possibilités de dialogue entre croyants et non-croyants... et rien que l'espoir de ce seul authentique progrès justifierait qu'on donne sa chance à ce ''on ne l'a plus essayé depuis des siècles... On dit Chiche ? Il y a, depuis peu, tant de pays qui s'ouvrent enfin à un retour de l'intelligence dans les systèmes politiques que si on ouvrait cette porte hermétiquement interdite par des idéologies dont pas une seule n'a réussi, jamais, même un peu... ça n'irait sans doute pas plus mal, et peut-être même mieux. Après tout, tout va si mal qu'on n'a pas grand chose à perdre ! Il suffit de voir à quelle vitesse le rouge et le rose disparaissent de notre ciel –et ''c'est pas trop tôt !''-- pour avoir envie de se remettre à croire à nos lendemains... Merci, Monsieur Rosa !
H-Cl.
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L’amour en temps de crise
Oh l’amour ! tant de personnes de civilisations qui ont voulu le définir! Ce coup de foudre improbable (qui de plus en plus rare de nos jours) ou cette chance innouie de voir l’autre en face de nous. L’autre qui nous provoque à l’instant t et qui on veut le voir pour encore et encore. Car le voir nous procure de la joie.
Notez que dans cet article je parle de l’amour vrai ( car il existe aussi l’amour fake..)
Je m’intéresse ici à comprendre le fonctionnement de nous humains pour arriver à être amoureux ou aussi à perdre cet amour en temps de crise..
Je pourrai écrire des pages et des pages à ce sujet mais j’ai un peu de travail qui m’attend alors je vais revenir sur ce sujet dans pas longtemps..
Entre temps laissez moi rêver d’une nuit en amoureux dans cette petite camionette 😁
Comme je le dis les femmes rêvent, les hommes jouent..
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Le défunt président américain
Nixon,
avait un conseiller nommé
Robert Dickinson Crane...
Il est titulaire d'un doctorat en droit public et
en droit international,
il est devenu par la suite président de la Harvard Society of International Law,
Conseiller du président américain Nixon pour les affaires étrangères,
Directeur adjoint du Conseil national de sécurité des États-Unis,
Il est considéré comme l'un des principaux experts politiques en Amérique et fondateur du Center for Civilization and Renewal in America,(Centre de la Civilisation et du Renouveau aux USA.)
Il parle couramment six langues vivantes.
Un jour, le président américain Nixon a voulu se renseigner sur (l'islam), alors il a demandé aux services secrets américains de lui préparer une recherche sur ce sujet, et effectivement ils ont exécuté ses ordres, mais leur recherche a été un peu longue...
Il a demandé à son conseiller, Robert Crane, de lire le document et de le résumer pour lui.
En effet, Robert a lu la recherche, puis est allé assister à des séminaires et des conférences islamiques pour en savoir plus sur le sujet...
Et il ne fallut que quelques jours pour que la nouvelle de la conversion de Robert Crane à l'Islam retentisse dans tous les États-Unis d'Amérique..!
Il se faisait appeler Farouk Abdel Haqq…
Et il dit à propos de la raison de sa conversion à l'Islam : En tant qu'étudiant en droit, j'ai trouvé dans l'Islam toutes les lois que j'ai étudiées...
Même pendant mes études à l'université de Harvard pendant 3 ans, je n'ai pas trouvé dans leurs lois le mot (justice). Pas une seule fois!
J'ai beaucoup rencontré ce mot dans l'Islam...
Il a embrassé l'Islam en 1981 et s'est fait appeler Farouq) du nom de Farouk Omar, que Dieu soit satis fait de lui, qui était l'Imam de la Justice après le Prophète( Paix et Bénédictions sur Lui)
- Il dit :
Nous étions dans un dialogue juridique, et l'un des professeurs de droit juif était avec nous, alors il a commencé à parler puis a commencé à se plonger dans l'islam et les musulmans, alors j'ai voulu le faire taire, alors je lui ai demandé : connaissez-vous le volume consacré au droit successoral dans la Constitution américaine..?
Il a dit : Oui, plus de huit volumes.
- alors je lui ai dit :
Si je vous apporte une loi en rapport à l’héritage en dix lignes au maximum, croyez-vous que l'Islam est une vraie religion ?
- Il a dit:
Cela ne saurait exister.
Alors je suis venu à lui avec des versets relatifs à l’héritage dans le Noble Coran et je les lui ai présentés, et il est venu à moi après plusieurs jours et m'a dit : Un esprit humain ne peut pas compter toutes les relations de parenté de manière aussi intégrale qui n'oublie personne puis leur distribue l'héritage avec cette justice qui n'opprime personne... Alors cet homme juif est devenu musulman..!
Dr Robert Crane (Farouk),
Il est toujours en vie, 91 ans.
Lisez-le pour savoir que l'Islam est la plus grande loi sur terre.
Oh mon Dieu, honore-nous avec l'Islam.
Que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur notre prophète Mohammed, sa famille et ses compagnons, que Dieu le bénisse et lui accorde la Paix.
Emouvant et Puissant témoignage à lire et
À PARTAGER AU MAXIMUM POUR LA GLOIRE DE L'ISLAM...
JAJEFFETTI
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La vraie lumière était celle qui, venant dans le monde, illumine tout homme. Il était dans le monde, et le monde fut fait par lui, et le monde ne l’a pas connu. Il vint chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. Jean 1. 9, 10, 11
Pas connu ; pas reçu
Celui dont il est question dans le texte du jour est la vraie Lumière venue dans le monde pour éclairer les hommes. L’évangile selon Jean le décrit comme la Parole (le Verbe), une personne divine, éternelle.
Jésus est “venu dans le monde”. Lui, le Fils de Dieu, Dieu lui-même, celui qui a amené “le monde” à l’existence, s’est trouvé dans ce monde, un homme parmi les hommes.
“Et le monde ne l’a pas connu.” L’humanité dans son ensemble n’a pas reconnu son Créateur venu la visiter avec bonté et amour ! Les hommes se sont forgé un monde qui ignore Dieu, et ont refusé de se laisser éclairer par la lumière divine.
“Il vint chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu”. “Les siens”, c’était le peuple d’Israël, dans ce pays où Jésus – car c’est bien de lui qu’il s’agit dans ce texte – est né, a grandi, a fait tant de bien, a montré tant de compassion envers les pauvres et les malheureux. Mais la foule, où chacun de nous peut se reconnaître, n’a pas voulu de lui, et a finalement crié : “À mort, à mort ! crucifie-le !” (Jean 19. 15). Pourquoi tant de haine envers Jésus ? Sa perfection morale condamnait leurs bassesses et leurs comportements abjects, notamment de la part des chefs religieux. Ils n’ont pas supporté la “vraie lumière”.
Et aujourd’hui ? Malgré les progrès de la civilisation, le monde actuel rejette toujours Jésus Christ et sa Lumière. Mais Dieu, dans son amour infini, adresse encore à chacun de nous personnellement un message de grâce et de pardon qui passe par la croix de son Fils Jésus Christ : voulez-vous le recevoir ?
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Snowpiercer : un train qui a de la classe.
Attention, comme disent nos amis mangeurs de pancake au caribou : Ostie ! Ça va divulgacher à un point ça va partir en christ !
Donc on va parler ici du film et de la série Snowpiercer en s’intéressant surtout sur le discours sur la lutte des classes, qui est le petit fil conducteur de ces deux œuvres.
Le film Snowpiercer est une adaptation d’une bande dessinée française : Le Transperceneige et la série est une adaptation .... ben je sais pas trop, ça ressemble quand même plus d’une adaptation du film voir une prequelle qu’une adaptation de la bd sans liens avec le film, mais on y reviendra.
Alors c’est pas évident de comparer un film et une série car le format change la manière dont on raconte une histoire. Mais on va se concentrer plus sur le fond, le message, que sur la forme. En sachant qu’il y a plus de matiere dans la serie car c’est beaucoup plus long.
L’histoire :
En voulant lutter contre le réchauffement climatique la planète a pris un petit coup de froid puisque la température avoisine les -100° à peut prés, ce qui rend la civilisation humaine telle qu’on là connait..... compliqué.
Toute l’humanité est morte à exception d’un grand groupe de rescapés qui vivent dans un immense train conçu spécialement pour survivre à la fin du monde et qui voyage dans un grand tour du monde. Ce train a été conçu par un ingénieur de génie du nom de Wilford.
Lors du départ du train des gens qui n’avaient pas de billets se sont ruer vers le train pour y survivre. Ces “sans tickets” survivent à l’arrière du train sans aucun confort ni lumière, ne mangeant que les maigres rations qu’on leur fournit. A la moindre résistance une “correction” [du petit coup de crosse de fusil dans la tronche à l’amputation d’un membre] est administrée pour rappeler qu’ils ne sont pas censés être là à la base et qu’ils survivent parce qu’on le veut bien et que si ils voulaient bien resté sages pendant qu’on s’occupe des vrais passagers ce seraient cool.
Le film et la série commencent alors qu’une révolution de sans tickets se préparent. D’autres ont déjà eu lieux et ont eu des résultats..... mitigés.
Le film :
On est 17 ans après le départ du train. Format du film oblige on va droit au but, on ne développe pas trop les personnages autres que les personnages principaux et on insiste sur la violence qu’il y a eu à l’arrière du train (cannibalisme, meurtre) en n’en mettant la responsabilité sur Wilford (ce qui n’est pas faux). La révolution est vite menée et se termine par un seul homme, le perso principal qui va chercher à tuer Wilford. On est plus dans une histoire de vengeance que d’une lutte de classe mais comme le film est ultra symbolique pas passe très bien. Notons qu’il s’agit d’un film Coréen, si le film avait été réalisé par un américains il aurait été moins symbolique et plus frontal je pense.
Dans ce train Wilford justifie la situation par la nécessite du maintient d’un équilibre dans l’écosystème qu’est le train. Une place pour chaque chose et une chose à sa place. Pour lui il est parfaitement normal qu’on traite comme des animaux les sans tickets car c’est leur place “naturelle”.
Ce besoin de contrôle de tout les parametres du train va même jusqu’à devoir réguler la population qui ne doit pas depasser un certain seuil. Quitte à organiser des révolutions.
On apprend en fin de film que les révolutions antérieurs (et l’actuel) sont organisés par Wilford et par le chef des sans tickets pour diminuer régulièrement la population des sans tickets et des gardes en les faisant s’affronter jusqu’à un niveau “idéal”. L’idée étant que si on ne le faisait pas au final on mourra tous de faim.
A cela on ajoute un petit concept d’homme machine où les enfants pauvres servent de pièce de rechange et sont lobotomisés façon Metropolis. (déshumanisation par la technique et l’industrie toussa toussa).
Le film se termine par le déraillement du train. Le film finit donc plutôt mal, les deux seuls survivants étant une ado toxicomane et un enfant de moins de 5 ans lobotomisé.
Idée du film : dans le cadre de la lutte des classes la lutte armée est au mieux inutile, au pire on fait que couler le bateau dans lequel on est tous. Tristesse, desespoir, si vous vouliez de la lutte des classes avec une happy end fallait regarder Matrix.
La série :
On est 7 ans apres le départ du train.
Comme on est dans une série on peut développer plus l’univers et même on le doit car 10 épisodes d’une heure avec que du symbolisme comme dans le film on perdrait trop en cohérence.
Du coup le propos sur la lutte des classes peut / va parfois / souvent passer en second plan. Etre assez superficiel voir “naif”.
Et parfois au contraire ça va être des idées plutôt pas mal.
Ici le train est bien séparé en 1er, 2eme et 3eme classe d’une part et les sans ticket à l’arrière. La 1ere vit dans le luxe, ne travaille pas et ont des putains d’appart géants. La 2eme semble etre constitué de travailleurs spécialisés de haut niveaux (médecin, généticien, ect) et ils vivent dans un env 20m² tres confortables. La 3eme classe vit entassée, chacun ayant son coin pas tres propre à lui et est constituée d’ouvriers.
Mélanie Cavil est une sorte hôtesse, elle s’occupe des besoins des passagers et est porte parole de Wilford. On comprend tres vite que c’est en fait elle qui dirige et que Wilford n’est qu’un mirage.
Dans cette série on suit un sans ticket, ancien policier, pour enquêter sur un meurtre dans le train, ce qui va l’amener à découvrir (ainsi que le spectateur ) l’univers du train.
Le bon point positif de la série est qu’ils ne sont pas tombés dans le cliché du “les pauvres sont gentils parce qu’ils sont pauvres et les riches sont méchants parce qu’ils sont riches” même si (et c’est ça qui est bien) beaucoup de personnages sans tickets et de la 1ere classe le pense eux !
On va pendant une grosse partie de la série se concentrer sur la préparation de la révolution et il est intéressant de noter que pour beaucoup de personnage la révolution est un but en soit, il n’y a pas d’apres, ce n’est pas un moyen. Un personnage va même aller jusqu’à dire que ce qu’on obtiendra de la révolution c’est en premier lieu de pouvoir “manger les riches”. C’est surtout Layton, le personnage principal qu lui voit la révolution comme un moyen de mettre en place un système plus égalitaire pour tout le monde.
Initialement Layton partage la vision caricaturale de l’arrière, à savoir que les riches sont méchants par nature et il se moque de manière dédaigneuse qu’on cultive dans le wagon agricole des fraises (symbole facile de luxe) ce à quoi Melanie lui répondra qu’on en a rien a tapper que ce soit un produit de luxe, c’est surtout que c’est le meilleur rapport taille / apport nutritif.
Et petit à petit le perso de Mélanie va etre tres interessant parce que on se demande le “pourquoi” de ces inégalités et Mélanie va montrer que d’une part certaines choses en fait n’ont pas été voulu et que d’autres n’ont pas été choisit. En fait Mélanie est le personnage qui pose la question “comment gérer des ressources limitées dans un milieu inégalitaire ?” Mélanie est issue d’un milieu modeste, elle ne cherche pas à ce qu’il y ait une domination entre les classes mais elle n’hésitera pas à avoir une attitude tres utilitariste pour gérer les problèmes. Une greve en 3eme classe ? Ok. Vous avez 24h pour arreter la greve où on en tire 10 aux hasards qui partent à l’arriere avec les sans tickets. Parce qu’une greve de 24 ce serait la mort du train.
On enferme quelqu’un a tord ? Peut etre oui, mais là il faut vraiment rassurer les passagers donc tant pis, j’ai quelqu’un sous la main je l’utilise pour dire que j’ai trouver le coupable, je peux pas me permettre qu’il y ait une panique à bord.
Les vaches sont mortes ? Alors en vrais moi j’en ai rien a faire de la viande, ce qui m’inquiete c’est de plus avoir de fumier pour les cultures.
Vous pensez que j’emprisonne dans les caissons de stase tous les opposants et les mécontents ? Ben en fait non je met en stase toutes les personnes avec des compétences particulières dont on aura besoin quand un jour, inévitablement le train s’arretera parce que trop usé et qu’il ne restera que des gens nés dans le train et qui ne savent pas cultiver la terre ou réparer un moteur.
On brise également le bloc “riche / pauvre” en montrant des situations de sans tickets qui envoi péter la révolution contre de la bouffe ou des gens de la 1ere qui vont fournir une arme discretos pour la révolution.
SAUF QUE
Ben sauf que la révolution finit par arriver. Mélanie est destituer, elle envoi un petit taquet à Layton du type “tu a l’impression que j’étais une dictatrice ? Ben va y, va gérer les problèmes je te regarde” et les deux derniers épisodes ne sont qu’une annonce de la saison deux. Et on s’intéresse de plus en plus aux personnages et de moins en moins à l’intrigue. Que donne le train dirigé par Layton ? Est ce que la révolution ça marche ? Ben on sait pas. On verra peut etre dans la saison deux.
C’est dommage parce que même si c’était diffus il y avait des petits points de réflexions intéressants et il y avait surtout de la nuance.
Alors le film lui était avec zero nuance mais c’était parce que ça avait du sens, on avait plus des symboles que des personnages. Donc là c’était pas grave.
J’espère que la saison deux repartira sur un rail “politique” et nous fera pas une casa del papel en explorant la back story des personnages.
Et j’espère aussi qu’on verra moins Mickey Sumner par ce que 1) comme elle est les 3/4 du temps en uniforme ça déconcentre et 2) quand elle commence à sourire c’est terminé on peut plus suivre l’épisode.
Et maintenant c’est l’heure du petit jeu !!!
Vous etes Mélanie, vous dirigez le train en disant agir au nom de Wilford (qui est surement mort)
Une ado psychopathe de la 1ere classe passe en jugement pour meurtre et torture sur des gens de la 3eme classe (parce que c’était rigolo selon elle).
Le jury est composé d’un membre de chaque classe. La 1ere classe est en mode “Trololo le juré de la 1ere va forcement voter pour nous, celui de la 2eme aussi donc si le pauvre vote pas pour nous c’est pas grave”. La 3eme classe est elle très remontée et à peur que le crime reste impunie car l’auteur est de la première.
Surprise : les 3 jurés votent coupable et l’ado psychopathe de la 1ere est condamnée à la peine capitale. Les parents pas contents sont assez influents et ont déja posés des problèmes. L’ado vous sous entend qu’elle sait que Wilford n’est pas dans le train et menace de le révéler à tout le monde (donc foutre en l’air le pouvoir que vous avez et peut être jusqu’à lancer une révolte).
Que faites vous ?
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“Pendant des siècles, le christianisme avait vécu merveilleusement sa contradiction. Il avait su être l'idéologie, la religion, le discours-alibi de l'Occident. On allait aux Indes occidentales, en Afrique ou en Asie avec un alibi inattaquable. Le christianisme a été la bonne conscience de l'Occident jusqu'au jour où il a voulu coïncider avec l'acte, que Dieu et César soient un seul et même homme. Cortez était bardé de fer pour aller porter la croix au Mexique. Quelle croix voulez-vous que l'on porte encore quelque part? Elle est en miettes, la croix! Et si certains en portent encore les restes, c'est pieds nus, en gémissant que l'Occident a été coupable de les coloniser, de les dépersonnaliser, de leur ôter leur identité. La vocation impériale de l'Occident était étroitement liée au christianisme. Sitôt que le christianisme a commencé à s'assécher, nos justifications se sont émiettées. En plus, nous avions des idéologies républicaines, démocrates, etc., dont nous avons voulu vivre les vérités et les peuples coloniaux nous ont pris au mot: “Puisque nous sommes tous républicains, libres, égaux, frères, socialistes, etc., au revoir messieurs! Voici votre casque colonial et vos révérends pères et bonjour chez vous! ”. Du jour où les bourgeoisies marchandes ont fait de l'argent le bien suprême, le monde est devenu une sorte de souk où toutes les valeurs sont pesées au poids de l'or. L'avènement du mercantilisme a répandu une sorte de fureur de posséder le monde au sens matériel du mot et a éclipsé une vision plus exigeante, plus élitiste, plus héroïque, plus difficile de la vie. Avant nous, Rome et Athènes et d'autres civilisations encore avaient connu ce phénomène lié à l'abandon des anciennes valeurs.“
Jean Cau
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